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Consultation et accompagnement des personnes victimes
de violences sexuelles, intra-familiales, conjugales

Toutes les actions

VIF : Une série de vidéos pour les médecins de Normandie

Afin de soutenir les médecins et plus largement les professionnels de santé autour des questions des violences intra-familiales, une série de courtes vidéos a été conçue et réalisée en Normandie. Il s’agit d’apporter un éclairage expert sur certains aspects techniques liés à cette prise en charge.

D’une durée de 6 à 8 minutes, chaque séquence met en scène un médecin qui interroge des spécialistes du thème traité (magistrate, avocate, Conseil de l’Ordre des Médecins, etc….).

Coordonnée par la Direction régionale aux droits des femmes et à l’égalité entre les femmes et les hommes, cette initiative est réalisée en partenariat avec :

  • La Cour d’Appel de Rouen,
  • L’Agence Régionale de Santé (ARS) de Normandie,
  • L’URML Normandie,
  • Le Conseil Régional de l’Ordre des Médecins de Normandie,
  • Le Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins de Seine-Maritime,
  • Le Barreau de Rouen.

Épisode 1 : Secret médical et VIF

Épisode 2 : Le signalement

Épisode 3 : Le certificat médical

 

Épisode 4 : Enfants victimes et témoins dans le cadre de Violences Intra-Familiales

 

Épisode 5 : Les signaux d’alertes

 

Des outils à disposition des professionnels

Les femmes sont les premières victimes de violences au sein du couple, dans ce contexte, les acteurs normands, sous la coordination de la Direction régionale aux droits des femmes et à l’égalité entre les femmes et les Hommes et de l’ARS Normandie, proposent des outils dédiés aux professionnels pour les aider à mieux accompagner les victimes de violences conjugales.

Fiches réflexes pour les professionnels de santé (Pharmacie) : Femmes victimes de violence

Annuaire des professionnel.le.s concerné.es par la lutte contre les violences faites aux femmes réalisé par le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles (CIDFF) du Calvados

Recommandation HAS – Fiche de signalement violences conjugales à télécharger

Vade-mecum de la réforme de l’article 226-14 du code pénal – Ministère de la Justice en partenariat avec la haute autorité de santé et le conseil national de l’Ordre des médecins

 

Premier Diplôme inter-universitaire (DIU) réservé aux seuls soignants, dédié à la prise en charge des violences faites aux femmes, vers la bientraitance

Le premier diplôme inter universitaire (DIU) réservé aux seuls soignants, dédié à la prise en charge des violences faites aux femmes, vers la bientraitance, voit le jour.Voir ici en 2mn37 la vidéo de présentation Dès 2018, ce DIU va participer à la politique de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes.

Il n’a fallu pas moins de huit professeurs de médecine pour se pencher sur la gestation de ce diplôme médical inédit et assurer au nouveau-né encore fragile toutes ses chances de développement.

La décision de créer ce diplôme est née de la volonté de briser le silence et la solitude des patientes, mais aussi celle des soignants face à des situations émotionnelles déstabilisantes. Notre manque de connaissances pour faire face aux maltraitances que subissent les femmes nous empêche de les dépister, de les repérer et surtout d’ajuster nos soins.

Cette première formation continue destinée aux seuls soignants répond aux exigences des lois françaises et européennes de 2014 en matière de violences faites aux femmes. Elle est le maillon manquant entre la réalité des violences et les soins.

Violences intrafamiliales : les filles et les jeunes LGBT plus touchés

L’enquête « Violences et rapports de genre », dite Virage, a été menée par l’Institut national d’études démographiques (Ined) en 2015 avec le soutien du Défenseur des droits et de 17 autres financeurs1.
Elle porte sur les violences subies par les femmes et les hommes et a pour objectif de saisir les multiples formes de la violence et de l’aborder dans une perspective de genre.
Les opinions mentionnées dans cette publication n’engagent que son auteur et ne reflètent pas nécessairement la position du Défenseur des droits.

Accueil des victimes ou témoin de violences conjugales

  • Le SAAS (Service d’Accueil et d’Accompagnement Social)3919

 

  • Plaquette d’information du SAAS à remettre aux patientes

Mutilations sexuelles

Publié le 17/05/18 – 17h59 – HOSPIMEDIA

Dans un rapport sur les mutilations sexuelles féminines présenté le 16 mai à la presse (prochainement en ligne), des représentantes de la délégation aux droits des femmes du Sénat formulent une série de propositions pour renforcer la formation des professionnels concernés, dont ceux du monde de la santé, au repérage, à l’orientation et à l’accompagnement des victimes.

Les sénatrices Maryvonne Blondin (groupe socialiste, Finistère) et Marta de Cidrac (LR, Yvelines) ont tenu notamment à saluer dans leurs conclusions l’action de l’Institut en santé génésique à l’hôpital de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), où s’est rendue la délégation en février 2018 et de La Maison des femmes au CH de Saint-Denis (Saint-Denis), dont des professionnels ont été auditionnés à la même période. Elles ont ainsi souhaité que des structures comparables puissent s’organiser sur le territoire français.

La délégation estime que tous les professionnels concernés par la prévention de ces violences, dont les professionnels de santé, notamment médecins, infirmières et psychologues scolaires, « doivent être sensibilisés aux mutilations et formés à l’orientation des victimes vers les associations ou les structures médico-psychologiques susceptibles de leur apporter l’aide dont elles ont besoin« . S’agissant plus particulièrement des personnels de santé « susceptibles d’être en relation avec des filles ou des femmes concernées par le risque d’excision (médecins, y compris urgentistes, sages-femmes, infirmier(e), psychologues, kinésithérapeutes)« , elle recommande une formation au repérage et à l’accompagnement des victimes vers le traitement médical ou le suivi psychologique approprié. Elle suggère par ailleurs que ces personnels soient en mesure, dans le cadre du suivi des grossesses des femmes mutilées, de sensibiliser celles-ci aux risques liés à l’excision, afin d’éviter la reproduction de ces pratiques. Et au volet de la protection des fillettes et adolescentes contre ce type de mutilations, les sénatrices ont par ailleurs estimé que « les mineures excisées qui accouchent dans les hôpitaux français devraient faire l’objet d’un signalement systématique« .