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Violences sexuelles, conjugales et intra-familiales
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Toutes les actions

Violences sexuelles, conjugales et intra-familiales

Toutes les actions

« Qui sont les victimes de violences sexuelles ? Quel est l’impact de ces violences ? Quelles prises en charge, quelle protection et quelle reconnaissance pour les victimes ? Quelles actions mettre en place pour que leurs droits soient respectés ? »

(Source : www.stopaudeni.com)

GHB soumission chimique

                                             

En France, le GHB a un usage médical, mais aussi de stupéfiant en raison de ses effets euphorisants. Il est surtout connu comme la « drogue du violeur », utilisée à l’insu d’une personne pour abuser ensuite 

Inodore, incolore, le GHB utilisé comme drogue agit rapidement et son effet peut durer plusieurs heures. Utilisé pour des médicaments, il est surtout connu pour son détournement en tant que stupéfiant, alors que son utilisation récréative est illégale en France.

  • Qu’est ce que le GHB?

Le GHB, est une contraction verbale de la molécule gamma-hydroxybutyrate ou Gamma OH, « une molécule anesthésique à usage médical », qui « a une double action: euphorisante, puis sédative ». Ce produit est généralement vendu sous la forme de poudre soluble ou de liquide, et doit être ingéré. 

Ce produit est utilisé en médecine pour le traitement de la narcolepsie (trouble du sommeil chronique) et comme anesthésiant préopératoire

Quand on parle de GHB, on peut aussi en réalité parler de GBL, soit de gamma-butyrolactone. Il s’agit d’un solvant qui se transforme en GHB dans le corps, un « liquide toxique, à vocation industrielle, très acide, qui est utilisé tel quel ou mélangé à d’autres produits chimiques (solvants, décapants, etc…) ».

  • Quels sont ses effets comme drogue?

Ses effets varient selon la quantité prise, mais aussi l’état de la personne, et ce qu’elle a pu consommer avant. Ils se manifestent rapidement (10 à 15 min) et durent entre 1h30 et2 heures. On parle d’effets jusqu’à quatre heures avec  le GLB.

Avec le GHB, il y a un effet d’extrême relaxation physique et psychique. Il y a un effet euphorisant tranquille », décrit William Lowenstein. La personne prenant du GHB « va être dans les vapes mais va garder une possibilité d’action. Ce n’est pas quelqu’un qui est paralysé ou complètement endormi, c’est quelqu’un qui se laisse faire », explique-t-il parlant de « drogue de soumission ».

L’usage du GHB peut aussi entraîner des vertiges, des nausées, des contractions musculaires ou des hallucinations.  L’usage de doses plus fortes provoque sédation et amnésie. Un dosage infinitésimal suffit à obtenir des effets, les risques de surdosage sont par conséquents facilement atteints et peuvent entrainer malaises, coma, dépression respiratoire, décès ».

  • Quels dangers?

Comme expliqué ci-dessus, la prise de GHB entraine une forme de perte de conscience.  Ainsi, il est possible que des personnes profitent de cela, par exemple sexuellement, alors que vous n’auriez pas donné votre consentement sans la prise de cette drogue. C’est pour cela que le GHB est surnommé drogue du violeur.

 

Même de très faibles doses de GHB/GBL peuvent avoir des conséquences graves s’il y a une prise concomitante d’alcool, d’un opiacé ou encore de certains médicaments ».

D’autre part, comme tout produit illégal, la composition de cette drogue n’est pas contrôlée, son contenu peut donc être coupé par d’autres produits pouvant s’avérer toxiques.

« Des cas de dépendance physique et/ou psychique chez des consommateurs-rices réguliers-es ont été rapportés », note également AIDES, « cependant, le GHB/GBL ne crée pas d’accoutumance, donc il n’est pas nécessaire d’augmenter les doses pour ressentir les mêmes effets ».

Des consommateurs réguliers peuvent présenter  des pertes de mémoire. 

  • Comment repérer cette drogue?

Même si AIDES note que le produit peut avoir un goût amer, mélangé à d’autres substances liquides il est difficilement repérable sur le coup. Mais après consommation, il peut être détecté dans les 12 heures maximum dans les urines, moins au niveau sanguin.

L’addictologue répète aussi que des pertes de mémoire inhabituelles, ou particulièrement prononcées peuvent être le signe d’une prise de GHB.

  • Quels gestes observer?

 AIDES publie des conseils afin d’éviter les surdosages et de potentiels drames.

Il y a « très peu de différence entre la dose euphorisante, la dose provoquant une perte de conscience et la dose mortelle. La consommation de GBL ne doit donc absolument pas être banalisée car les effets négatifs et potentiellement mortels peuvent apparaître brutalement », souligne Jeunes.gouv. « Le premier conseil de réduction des risques est de consommer la plus petite quantité possible et de limiter la fréquence de consommation en soirée afin d’éviter les intoxications. Le dosage doit se faire au millilitre près et dépend du poids de l’usager ».

Pour éviter d’être drogué à son insu en soirée, un système de protection des verres, en forme de capote à poser au-dessus pour boucher l’entrée du verre, est parfois proposé par des associations étudiantes et dans certains bars.

Après ingestion de GHB ou du GBL, le patient peut faire un malaise très brutalement. S’il reste conscient il faut le surveiller et rester près de lui. S’il a perdu conscience, il faut impérativement appeler les secours (SAMU 15 ou Pompiers 18 ou 112) et, s’il ne respire pas ou très peu, lui faire un massage cardiaque en attendant que les secours prennent le relais », écrit Jeunes.gouv.

3018, la nouvelle application contre le cyberharcèlement créée à Caen

Depuis le 8 février 2022, l’application 3018 permet aux jeunes victimes de cyberharcèlement de communiquer avec des professionnels. Une application conçue à Caen (Calvados). 

Source : Liberté – Le Bonhomme Libre

Une série de vidéos pour les médecins de Normandie

Afin de répondre aux questions récurrentes que se posent les médecins et plus largement les professionnels de santé, une série de courtes vidéos a été conçue et réalisée en Normandie. Coordonné par la Direction régionale aux droits des femmes et à l’égalité entre les femmes et les hommes, le projet est réalisé en partenariat avec :

  • la Cour d’appel de Rouen
  • l’Agence régionale de santé
  • l’Ordre régional des médecins
  • le Barreau de Rouen
  • l’ordre départemental des médecins de Seine-Maritime
  • l’Union régionale des médecins libéraux
  • Archimède-Films pour la réalisation vidéo

D’une durée de 6 à 8 minutes, chaque séquence met en scène une médecin qui interroge des spécialistes du thème traité (magistrate, avocate,président de l’Ordre, etc….)

 

Épisode 1 : Secret médical et VIF

Épisode 2 : Le signalement

Épisode 3 : Le certificat médical

 

Lutte contre les violences conjugales et intrafamiliales : des outils à disposition des professionnels

Les femmes sont les premières victimes de violences au sein du couple, dans ce contexte, les acteurs normands, sous la coordination de la Direction régionale aux droits des femmes et à l’égalité entre les femmes et les Hommes et de l’ARS Normandie, proposent des outils dédiés aux professionnels pour les aider à mieux accompagner les victimes de violences conjugales.

https://arretonslesviolences.gouv.fr/

 

 

« Les femmes et les filles sont souvent exposées à des formes graves de violence : violence domestique, harcèlement sexuel, viol, mariage forcé, les mutilations génitales… lesquelles constituent une violation grave des droits humains et un obstacle majeur à la réalisation de l’égalité entre les femmes et les hommes » Convention d’Istanbul

 

 

Crise sanitaire : dispositifs pour protéger les femmes victimes de violences conjugales

« Afin d’enrayer la propagation du virus de la Covid-19, le président de la République a décidé de renouveler le confinement mis en place au printemps afin de réduire à leur plus strict minimum les contacts et déplacements sur l’ensemble du territoire du 30 octobre au 1er décembre 2020. Les dispositifs destinés à protéger les femmes victimes de violences conjugales ainsi que leurs enfants demeurent actifs et opérationnels. »

25 Novembre 2020 – Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

Pour rappel, l’enjeu de cette campagne est de poursuivre la promotion des outils (aide et urgence) à disposition des victimes et témoins de violences sexistes et sexuelles, et particulièrement dans ce contexte sanitaire (114 et 17, 3919 et ArretonsLesViolences.gouv.fr) avec comme mécanique : « Le 25 novembre, prenons 25 secondes pour rappeler des outils qui peuvent sauver des vies ».

 

L’allocution vidéo d’Elisabeth Moreno, ministre de l’Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Egalité des chances à votre attention. Cliquez ICI

Vade-mecum Ministère de la Justice – HAS – CNOM – Secret médical et violences au sein du couple – Fiche de signalement violences conjugales à télécharger

Vade-mecum de la réforme de l’article 226-14 du code pénal – Ministère de la Justice en partenariat avec la haute autorité de santé et le conseil national de l’Ordre des médecins

 

Violences intrafamiliales : les filles et les jeunes LGBT plus touchés

L’enquête « Violences et rapports de genre », dite Virage, a été menée par l’Institut national d’études démographiques (Ined) en 2015 avec le soutien du Défenseur des droits et de 17 autres financeurs1.
Elle porte sur les violences subies par les femmes et les hommes et a pour objectif de saisir les multiples formes de la violence et de l’aborder dans une perspective de genre.
Les opinions mentionnées dans cette publication n’engagent que son auteur et ne reflètent pas nécessairement la position du Défenseur des droits.

ACJM – Association d’Aides aux victimes, de Contrôle Judiciaire socioéducatif, d’enquête de personnalité, de Médiation pénale

En Normandie depuis plus de 30 ans …..  l’engagement associatif ….. au service de tous

L’ACJM, intervient auprès des personnes qui s’estiment victimes d’une infraction pénale ou qui cherchent des informations sur leurs droits dans le cadre de son service d’aide aux victimes et d’accès au droit dans la Manche, l’Orne et le Calvados.

Elle a également un service chargé de soutien et prévention judiciaire qui a développé des réponses éducatives et judiciaires sur le ressort des six Tribunaux de grande instance du Calvados, de la Manche et de l’Orne (Alençon, Argentan, Caen, Cherbourg, Coutances, Lisieux).

Ces deux services sont déclinés sur trois antennes départementales pour vous accompagner localement dans vos démarches.

L’association adhère aux fédérations Citoyens et Justice et France Victimes.

COVID-19 – Ecoute et soutien des personnes en situation de vulnérabilité – Ressources disponibles

Flyers « Arrêtons les violences »

  • Flyers « Arrêtons les violences »

 

Calvados

 

Manche

 

Orne

Fiches réflexes pour les professionnels de santé (Pharmacie) : Femmes victimes de violence

Pour vous aider à parler de santé sexuelle à vos jeunes patients

Santé sexuelle : le consentement

L’Association Une Vie et le CRIAVS Île-de-France se sont associés pour réaliser ce projet de site d’information sur le consentement.

 

 

 

 

 

 

Haute autorité de santé : Violences au sein du couple : la HAS publie des recommandations à destination des structures d’hébergement social

« En France, 138 personnes – majoritairement des femmes –  sont décédées en 2016, victimes de la violence de leurs partenaires ou ex-partenaires. Le repérage et la mise à l’abri des victimes ainsi que la mise en place d’un accompagnement adapté sont souvent vitaux. La HAS publie aujourd’hui des recommandations à destination des professionnels exerçant dans les structures d’hébergement social. Objectifs : mieux y repérer les victimes de violences conjugales, répondre à leurs besoins immédiats de protection et accompagner, à plus long terme, leur reconstruction et le rétablissement de leur autonomie…. »
 

Annuaire des professionnel.le.s concerné.es par la lutte contre les violences faites aux femmes réalisé par le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles (CIDFF) du Calvados

Mutilations sexuelles

Publié le 17/05/18 – 17h59 – HOSPIMEDIA

Dans un rapport sur les mutilations sexuelles féminines présenté le 16 mai à la presse (prochainement en ligne), des représentantes de la délégation aux droits des femmes du Sénat formulent une série de propositions pour renforcer la formation des professionnels concernés, dont ceux du monde de la santé, au repérage, à l’orientation et à l’accompagnement des victimes.

Les sénatrices Maryvonne Blondin (groupe socialiste, Finistère) et Marta de Cidrac (LR, Yvelines) ont tenu notamment à saluer dans leurs conclusions l’action de l’Institut en santé génésique à l’hôpital de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), où s’est rendue la délégation en février 2018 et de La Maison des femmes au CH de Saint-Denis (Saint-Denis), dont des professionnels ont été auditionnés à la même période. Elles ont ainsi souhaité que des structures comparables puissent s’organiser sur le territoire français.

La délégation estime que tous les professionnels concernés par la prévention de ces violences, dont les professionnels de santé, notamment médecins, infirmières et psychologues scolaires, « doivent être sensibilisés aux mutilations et formés à l’orientation des victimes vers les associations ou les structures médico-psychologiques susceptibles de leur apporter l’aide dont elles ont besoin« . S’agissant plus particulièrement des personnels de santé « susceptibles d’être en relation avec des filles ou des femmes concernées par le risque d’excision (médecins, y compris urgentistes, sages-femmes, infirmier(e), psychologues, kinésithérapeutes)« , elle recommande une formation au repérage et à l’accompagnement des victimes vers le traitement médical ou le suivi psychologique approprié. Elle suggère par ailleurs que ces personnels soient en mesure, dans le cadre du suivi des grossesses des femmes mutilées, de sensibiliser celles-ci aux risques liés à l’excision, afin d’éviter la reproduction de ces pratiques. Et au volet de la protection des fillettes et adolescentes contre ce type de mutilations, les sénatrices ont par ailleurs estimé que « les mineures excisées qui accouchent dans les hôpitaux français devraient faire l’objet d’un signalement systématique« .

Santé sexuelle

Santé sexuelle – Agnès Buzyn présente la feuille de route à trois ans de mise en œuvre de la stratégie nationale de santé sexuelle :

« La stratégie nationale de santé sexuelle vise à favoriser, à horizon 2030, le développement des politiques publiques en faveur de la santé sexuelle, allant de l’éducation à la sexualité à la santé reproductive, en passant par la prévention et le dépistage des infections sexuellement transmissibles et du VIH.

Issue des propositions du comité national de pilotage placé sous la présidence du Pr. Patrick YENI, la feuille de route 2018-2020 définit des actions prioritaires…. »

 

« La stratégie nationale de santé sexuelle s’inscrit dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de santé et de la stratégie de santé pour les Outre-mer. Elle s’inscrit dans une démarche globale d’amélioration de la santé sexuelle et reproductive. Elle se base sur des principes fondamentaux : la sexualité doit être fondée sur l’autonomie, la satisfaction, la sécurité. Elle prend en compte les relations inégalitaires entre les sexes et les sexualités qui impactent l’accès universel à la santé sexuelle… »

 

Premier Diplôme inter-universitaire (DIU) réservé aux seuls soignants, dédié à la prise en charge des violences faites aux femmes, vers la bientraitance

Le premier diplôme inter universitaire (DIU) réservé aux seuls soignants, dédié à la prise en charge des violences faites aux femmes, vers la bientraitance, voit le jour.Voir ici en 2mn37 la vidéo de présentation Dès 2018, ce DIU va participer à la politique de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes.

Il n’a fallu pas moins de huit professeurs de médecine pour se pencher sur la gestation de ce diplôme médical inédit et assurer au nouveau-né encore fragile toutes ses chances de développement.

La décision de créer ce diplôme est née de la volonté de briser le silence et la solitude des patientes, mais aussi celle des soignants face à des situations émotionnelles déstabilisantes. Notre manque de connaissances pour faire face aux maltraitances que subissent les femmes nous empêche de les dépister, de les repérer et surtout d’ajuster nos soins.

Cette première formation continue destinée aux seuls soignants répond aux exigences des lois françaises et européennes de 2014 en matière de violences faites aux femmes. Elle est le maillon manquant entre la réalité des violences et les soins.

25 novembre 2015 – Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes

Accueil des victimes ou témoin de violences conjugales

  • Le SAAS (Service d’Accueil et d’Accompagnement Social)3919

 

  • Plaquette d’information du SAAS à remettre aux patientes

Rapport Salmona (Rapport d’enquête 2015) sur l’impact des violences sexuelles de l’enfance à l’âge adulte

« Qui sont les victimes de violences sexuelles ? Quel est l’impact de ces violences ? Quelles prises en charge, quelle protection et quelle reconnaissance pour les victimes ? Quelles actions mettre en place pour que leurs droits soient respectés ? » (Source : www.stopaudeni.com)

Infographies à télécharger sur le site  : www.stopaudeni.com

violences-sexuelles-enfants_01

 

violences-sexuelles-enfants_02

 

violences-sexuelles-enfants_03

 

 synthese salmona

 

rapport salmona